Jeudi 28 mars 2024
La vision. A quoi ressemblerait notre futur si nous agissions de manière intentionnelle et synchronisée aujourd’hui ? Où allons-nous ? Beaucoup des dirigeants ne prennent pas le temps de se poser la question de savoir où est-ce qu’ils conduisent leur organisations (familles, entreprises, écoles, groupes). Plusieurs ne savent pas se projeter dans le futur eux-mêmes. Cette question semble être très simple, intuitive et pourtant plusieurs sont les gens qui ne peuvent pas y répondre à titre personnel et pire en ce qui concerne les groupes et ou organisations qu’ils dirigent.
La vérité est que ce qui fait la différence entre les leaders qui ont du succès dans leurs entreprises et ceux qui malgré les moyens mis à leur disposition ne réalisent rien réside dans la capacite à visualiser le futur et à mettre en marche un plan pour sa matérialisation. Peter Drucker disait que la tache première d’un leader est de définir la réalité. Il faut comprendre par la que le leader définit la vision de l’organisation, ce à quoi l’organisation doit ressembler si elle réalise ses objectifs et ensemble avec son équipe ils travaillent sur un plan pour arriver à destination ainsi choisie. Mais comment définir une vision pour une organisation quand on n’a pas soi-même une vision réaliste de ce que l’on désire pour son future ? Comment définir la réalité quand on ne sait pas distinguer le vrai du faux, le réel de l’utopique ?
J’ai note au fils des ans que beaucoup des gens, surtout les jeunes, n’ont aucune idée sur ce qu’il désire voir dans le futur. Pire, ils n’y songent même pas et ne font rien pour combler ce vide existential. Ce que ces gens ne réalisent pas est que si vous ne définissez pas votre image du future, quelqu’un d’autre le fera à votre place. Le choix est simple : soit vous devenez ce que vous désirez, ce que vous avez choisis, soit quelqu’un d’autre fait ce choix pour vous et vous passez le restant de votre vie à vous plaindre et à être mécontent du sort qui est le vôtre.
J’ai noté que à titre personnel mais aussi au niveau collectif, ce qui fait la différence entre les grandes nations et celles qui peine à décoller est cette capacite à saisir leur libre arbitre et à se forger un future qui est le plus proche de leur imagination. Au lieu de rester victimaire et fataliste, ces gens, individus, nations prennent le devant et restent maître de leur destin. Certes le chemin est parsemé d’embuches. Les plans ne marchent pas toujours tel que voulu. Les déceptions sont au rendez-vous, mais il y a quelque chose de très satisfaisant à savoir que l’on marche sur un chemin que l’on a décidé de se tracer soi-même. Je pense que si les individus adopter cette philosophie pour leur propre vie, et étendaient cette même approche aux organisations qu’ils dirigent, les choses seraient très différentes. Où allez-vous cher(e) ami(e) ? Quo vadis ?
Rev Kyalangalilwa M Nicolas