Mon point de vue
Lundi 21 avril 2024
Mon point de vue est que la RDC n’a pas encore compris le besoin de capitaliser une des couches les plus dynamique et importante de sa population : sa jeunesse. Les statistiques sont un peu plus claires. Pres de 6 congolais sur 10 ont moins de 18 ans soit 60%. Si on devait rallonger la marge pour considérer la population qui a moins de quarante ans, on serait surement dans les 80%. Et pourtant c’est cette population qui est largement au chômage ne recevant pas d’encadrement adéquat.
Mon point de vue est que la RDC ne prend pas cette réalité démographique qu’elle soit un pays jeune au sérieux. Les politiques d’encadrement de cette jeunesse ne sont que des écrits sur papiers qui n’ont aucun impact sur terrain. Cet abandon de la jeunesse expliquerait les phénomènes dangereux en croissance tant dans les villes que les milieux ruraux ou les jeunes s’adonner à des actes de banditisme et de violence. Ces jeunes désœuvrés, sous éduqués et mal encadrés constituent une proie facile pour les groupes armées.
Mon point de vue est que sans une politique claire, efficace, courageuse et ambitieuse, la RDC ne pourra pas jouir du potentiel humain que regorge cette large frange de sa population. Il est connu de tous que le développement d’un pays est lie à son capital humain, facteurs essentiel pour déverrouiller le potentiel économique d’un pays. Alors qu’en sera-t-il d’un pays ou le ministère de la jeunesse est considère comme un ministère des plus basses catégories et souvent attribue à des novices sans ambitions majeures.
Mon point de vue est que pour le gouvernement congolais devrait faire de la question de la jeunesse un pilier principal de sa politique pour les prochaines années. Cette politique ne devra pas uniquement être encré sur des termes génériques tel que l’emploi des jeunes mais plutôt devra approcher la problématique de la jeunesse dans toute sa complexité. Avant de nécessiter des emplois, cette jeunesse a besoin d’avoir accès a une éducation de qualité, a des orientations dans le choix de carrière et surtout à être incluse dans la conception et la matérialisation de la politique devant régir ce secteur. C’est de son avenir après tout dont il s’agit ici. Cette jeunesse doit être capable de tracer cette voie qui devra la mener à donner à la RDC les fondations nécessaires pour être une plaque tournante du développement et de l’essor africain. La vigueur et l’innovation de la jeunesse, couplées au dynamisme des jeunes, devrait être des atouts majeurs sur lequel les politiques publiques congolaises devraient miser d’une manière innovante et ambitieuses. Mais hélas, le débat public ne semble pas être à ce niveau. Chaque jeune semble être voue à lui-même.
Rev Kyalangalilwa M Nicolas
Une bonne lecture de la situation.