Mon point de vue sur l’avenir de la RDC

Mardi 26 mars 2024

Mon point de vue est que l’avenir de la RDC semble se calquer de plus en plus sur le modèle Haïtien. Tout observateur impartial et averti pourra détecter les similitudes : la croissance et multiplication du banditisme urbains, l’absence de l’effectivité de l’état, la corruption, le népotisme, l’absence d’une économie locale active et pire l’absence d’une volonté de travailler pour le bien du peuple.

Mon point de vue est que malheureusement les Congolais moyens ne comprennent pas cette dynamique qui les engouffre dans une spirale de violence et d’exploitation qui pourrait durer des centaines d’années. Haïti a réussi à se libérer du joug colonial français depuis la fin du dix-neuvième siècle presque au même moment que les États Unis se libérait du contrôle des Anglais. Et pourtant ces deux pays aujourd’hui sont comme le jour et la nuit. Pourquoi ? Simplement parce que pendant que les Américains cherchaient leur propre modèle de gouvernance, les Haïtiens héritaient celui des Français. En fit jusqu’à ce jour seul une poignée des familles continuent à contrôler la vie économique et politique de cette ile. En se débarrassant des Français, les Haïtiens n’ont fait que changer des maitres sans aucun impact sur le quotidien des peuples les plus démunis. En se débarrassant des Belges, la RDC a continué dans le même système d’exploitation extractive uniquement en changeant les acteurs. La RDC fait maintenant parti du cercle très fermes des pays en faillites comme Haïti, la Libye, la somalie et l’Afghanistan.

Mon point de vue est que la situation de la RDC est différente de celle de la somalie, de l’Afghanistan ou de la Lybie. Bien que ces pays connaissent des instabilités cause par des guerres et la faiblesse de l’État central, moins en somalie, Lybie et Afghanistan, le combat des différentes factions est celui de la préservation des intérêts de leurs peuples (tribus) et non celui de la promotion d’une nouvelle classe colonial locale qui va exploiter les plus démunis. Et cela dans un contexte ou la communauté internationale a changé d’approche et ne pourra pas aider le peuple congolais contre ses propres bourreaux. Le retrait de la force onusienne n’est que le début d’une phase de désintéressement et désengagement de la communauté internationale de la question congolaise, comme ce fut le cas pour la somalie.

Mon point de vue est qu’il est temps que la jeunesse congolaise se réveille. Demain sera trop tard, les engrenages de l’exploitation sont déjà en marche. Face à un groupe des Congolais qui petit à petit mettent une machine en place pour exploiter les autres plus démunis tout en attribuant les problèmes aux acteurs externes, la vigilance s’impose. Des pays comme le Haïti, la somalie, la Lybie et l’Afghanistan sont des exemples patents que des nations peuvent croupir dans la misère pendant des dizaines voire des centaines d’années sans que le monde autour d’eux ne se mobilise sauf quand il faut leur jeter des miettes. C’est au congolais de décider de quel avenir ils veulent car personne ne le fera à leur place. Et l’équation n’est pas très compliqué : chercher le bien de tout le monde et non pas défendre les intérêts de quelques-uns.

Rev Kyalangalilwa M Nicolas

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