Si la mort est inévitable, alors vivez pour que les gens se souviennent de vous après votre départ !

Merci d’être nombreux à l’écoute de ce soixante onzième numéro. Laissez-moi vous souhaiter une excellente fin de semaine. Ensemble travaillons pour une société plus inclusive et juste envers ses membres. Dans ce numéro nous reviendrons sur l’actualité internationale avec la mort de la reine d’Elizabeth II d’Angleterre ainsi que les leçons à y tirer pour nos dirigeants !

Si la mort est inévitable, alors vivez pour que les gens se souviennent de vous après votre départ !

La reine Elizabeth II est décédée jeudi 8 septembre 2022 dans son château de Balmoral (Écosse) à l’âge de 96 ans après plus de 70 années de règne. Sa dépouille, accompagnée par sa fille Anne et son mari est arrivée à Londres depuis Edimbourg à bord d’un avion de la Royal Air Force, le jeudi 15 septembre 2022. Les Britanniques s’étaient massés le long du parcours emprunté par le corbillard qui est rentré au Palais de Buckingham. Le vendredi 16 septembre 2022, sa dépouille sera portée au Palais de Westminster, siège du Parlement britannique.

Le poids de la monarchie britannique lui tombe sur les épaules, quand elle est encore jeune femme, à peine plus qu’une fille en fait. Une vie s’ouvre devant elle. Elle promet cette vie à son public dans le monde entier. Elle leur dit lors de son premier discours : « Je n’aurai pas la force de mener à bien cette résolution seule. » Et elle leur demande de l’accompagner dans les années à venir.

L’autre discours est plus formel, son dernier discours. Plus de sept décennies plus tard, à l’occasion du 75e anniversaire de la fin de la guerre en Europe et de sa 70 année de règne, elle est assise derrière un bureau, une photo de son père, le défunt roi, en uniforme, à sa droite. « Tous avaient un rôle à jouer », dit-elle à propos d’une guerre lointaine. Ces propos reflètent ce qu’elle admirait le plus – le service : le service qu’elle a offert ce jour d’or des décennies auparavant, le service qu’elle a vu dans ses années de formation, alors que la nation, le Commonwealth et l’Empire donnaient leur vie et leur corps pour que d’autres puissent être libres ; le service qu’elle croyait être au cœur de la Couronne dont elle a hérité et auquel elle a consacré sa longue vie.

Elle, qui, avec une intuition dépassant son âge, s’est engagée à servir toute sa vie il y a tant de décennies, a fait de la monarchie le dépositaire de tout ce que la nation britannique aimait d’elle-même.

Elle a pu le faire parce que son caractère reflétait ce que les Britanniques aiment à considérer comme le meilleur d’eux-mêmes : modeste, sans récriminations, économe, intelligente sans être intellectuelle, sensée, proche de la réalité, peu pointilleuse, un sens de l’humour sec avec un grand rire, lente à la colère et toujours bien élevée.

« Je suis le dernier bastion des normes », a-t-elle dit un jour. Elle ne se vantait pas d’avoir de meilleures manières ou une étiquette plus fine que les autres. Elle expliquait son rôle et sa vie. C’était sa vie et son travail d’être le meilleur de la Grande-Bretagne. C’est le service qu’elle a rendu.

Il est des moments où l’histoire s’arrête ; pour une minute, une heure, un jour ou une semaine ; c’est le moment où l’histoire s’arrête. Ces moments pour une nation sont rares. Elles sont plus rares quand il s’agit de la mort des hommes d’Etat. En fait, ces moments sont un reflet direct de ce que les dirigés pensent de l’œuvre et du bilan de l’action de leurs dirigeants. Le plus d’impact ces hommes et femmes politiques ont eu sur la vie du peuple, le plus solennel ces moments seront. C’est ce qui se passe en Angleterre avec la mort de la reine cette semaine durant.

Je crois que de la vie de la reine Elizabeth peuvent s’inspirer les jeunes hommes et femmes qui veulent servir la république, notre pays. Le mot clé à retenir de sa vie est le service. Et c’est un seul mot qui manque quand on observe la vie politique et peut être même social de notre nation. C’est le seul mot qui ne décrit presque aucun de nos leaders et hommes politiques ou même des fois religieux. Le service.  Plus de 70 ans de service. Et son peuple l’honore pour cela. Je me souviens des paroles de Jésus qui disait que « si vous voulez être grand, soyez le serviteur de tous ». Et il avait raison. Il est toujours vénéré chaque dimanche deux mille ans après sa vie par plus de la moitié des habitant du monde. Alors chers amis auditeurs, vous voulez être grand…servez…servez les autres ! Et l’histoire s’arrêtera pour vous honorer le jour où vous quitterait la terre des hommes. Et croyez-moi vous la quitterait un jour que vous le vouliez ou pas !

Chers amis auditeurs et auditrices de la Radio Universitaire Jambo FM, merci d’avoir suivi « MON POINT DE VUE ». Dans ce numéro, nous avons parlé sur l’actualité internationale avec la mort de la reine d’Elizabeth II d’Angleterre ainsi que les leçons à y tirer pour nos dirigeants. Nous en avons tiré quelques leçons et analyses. Cette chronique vous a été présentée par le Rev Nicolas Kyalangalilwa. Laissez-moi vous souhaiter une excellente fin de semaine. A très bientôt pour un nouveau numéro. En attendant portez-vous bien et que Dieu vous bénisse !

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